Non, ce qui est fou, c'est que je parle de philosophie libérale, pas de libéralisme économique. (Bien entendu une économie largement libérale est souhaitée dans le cadre de la pensée libérale, mais ça n'est pas le but ultime à atteindre).ghjattuvolpa a écrit :C'est fou ce raisonnement. EN fait il est complètement dépassé en théorie économique et par l'expérience, mais on nous le ressort à tous les coups. Non il n'y a pas de main invisible, non le libre jeu du marché ne tend pas à assurer l'optimum économique, non la théorie du contrat n'explique pas tout....
EN fait la théorie des jeux et l'économie indistrielle explique la nécessité d'une autorité supérieure pour assurer l'optimum. De plus les progrès de la systémique et de la théorie des catastrophes montrent l'importance des équilibres et des sous-équilibres en conditions médiocres (les climax dégradés en sorte), des poitns singuliers dans les trajectoires d'évolution des systèmes. La différence c'est qu'on montre aussi en économie concernant le droit du travail que le contrat négocié de gré à gré individuellement entre employeurs et employés sont toujours moins favorables à l'employé que les contrats collectifs car il y a asymétrie des parties. Je t'invite à te reporter aux travaux portant sur les relations agent-principal. Je t'invite aussi à lire les travaux de Torre en économie industrielle et de Sylvander en méso-économie.
Maintenant on peut aussi placer le débat en terme idéologique, car le libéralisme est avant tout une idéologie issu de la révolution française et des penseurs anglais et américains du 19ème siècle.
De plus dans une économie libérale, l'autorité supérieure existe pour garantir une concurrence juste et la justice existe pour protéger employés en employeurs (à titre d'exemple, dans le cadre de la protection des travailleurs, aux états-unis par exemple le port de protections des travailleurs dans le domaine de l'amiante a été rendu obligatoire bien avant la France ou encore la "patrie des travailleurs": l'URSS - idem pour les dédommagements liés aux accidents du travail lorsque la responsabilité de l'employeur est en jeu).
Je ne crois pas en la main invisible (en fait je ne suis pas un fan de la lecture actuelle de Smith), je pense simplement que la liberté économique est bien plus souhaitable que la contrainte autre que celle contractuelle.