Pricing Air Corsica et situation de monopole

[P.M.]

Il n'y a pas que ça Scipion.
Paris Nice / Paris Marseille, les billets commencent à 55 euros et la durée de vol est quasiment identique. Tout comme le service.
Il y a plusieurs choses qui font que les prix sont si haut :
- continuité territoriale, les avions en semaine sont vides (à quoi bon en avoir autant), et donc très peu rentable.
Ils se rattrapent donc sur les billets très demandés.
- Air Corsica et Air France mène la grande vie et ne sont pas des entreprises performantes et peu rentables. Du coup, la Corse se sont les bons pigeons.
C'est une honte car ceux qui travaillent ont des prix délirants.

Il faut voir tous les billets dans toutes l'europe pour se rendre compte que c'est un scandale.
La Corse au même date est toujours plus chère. Et dire que les billets sont subventionnés. C'est une honte.

Il paraît évident qu'un début de solution serait de supprimer les rotations de l'après-midi vers Marseille et Paris dans les périodes creuses. La clientèle de la semaine est majoritairement professionnelle et médicale avec des allers/retours de quelques heures. L'avion du matin, même plein de gens qui font l'A/R dans la journée, ne pourra jamais remplir les 2 du retour...

Pour moi il faut faire deux marchés distincts. Conserver les vols du matin et du soir avec une compagnie classique, et céder les rotations quotidiennes de l'après midi (en les déplaçants vers des aéroports secondaires) avec une compagnie low cost (qui peut être à l'image D'Air France avec Hop ou Joon la fille d'Air Corsica).

[ghjattuvolpa]

Il faut savoir si on crée les conditions d'un développement économique en proposant des relations nombreuses et rapides vers d'autres centres d'affaires ou si on conçoit l'avion juste comme une ambulance bis.
Dans les transports l'offre crée la demande et sans une offre étoffée aucune entreprise autre que celles orientées vers le tourisme et le petit commerce local ne s'installera ou ne se créera. C'est éliminatoire d'avoir des difficultés de déplacements vers les grandes métropoles. Si le type ne peut pas faire ses déplacements au plus rapide et sans attente d'un hypothétique avion 4 ou 5 heures plus tard, il ira ailleurs. Par exemple, ne rêvez pas qu'Oscaro installe ses services centraux en Corse, trop compliqué de se rendre à gauche ou à droite dans ses différents établissements. Il mettra vaguement un service pour faire plaisir mais rien d'important.

[Ghjuvanni]

On connaît la ventilation du nombre de voyageurs empruntant les lignes de continuité territoriale (par destination et par tranche horaire) ?

[scip]

Il n'y a pas que ça Scipion.
Paris Nice / Paris Marseille, les billets commencent à 55 euros et la durée de vol est quasiment identique. Tout comme le service.
Il y a plusieurs choses qui font que les prix sont si haut :
- continuité territoriale, les avions en semaine sont vides (à quoi bon en avoir autant), et donc très peu rentable.
Ils se rattrapent donc sur les billets très demandés.
- Air Corsica et Air France mène la grande vie et ne sont pas des entreprises performantes et peu rentables. Du coup, la Corse se sont les bons pigeons.
C'est une honte car ceux qui travaillent ont des prix délirants.

Il faut voir tous les billets dans toutes l'europe pour se rendre compte que c'est un scandale.
La Corse au même date est toujours plus chère. Et dire que les billets sont subventionnés. C'est une honte.

Pour moi il faut faire deux marchés distincts. Conserver les vols du matin et du soir avec une compagnie classique, et céder les rotations quotidiennes de l'après midi (en les déplaçants vers des aéroports secondaires) avec une compagnie low cost (qui peut être à l'image D'Air France avec Hop ou Joon la fille d'Air Corsica).

ça serait une bonne solution effectivement.

[Scipion]

On connaît la ventilation du nombre de voyageurs empruntant les lignes de continuité territoriale (par destination et par tranche horaire) ?

Non, par contre tu as le detail des bilans et cahiers des charges des conventions au lien suivant http://www.corse.fr/file/163461/" onclick="window.open(this.href);return false;

C'est assez interessant parce que ca detaille les obligations du transporteur et des chiffres précis.

A propos des obligations, mis à part les tarifs residents et un nombre de sièges minimum, on sait juste qu'un passager doit pouvoir passer 11 heures à Paris dans une journée, et 7 heures à BAstia ou Ajaccio ce qui fixe plus ou moins les horaires du premier et dernier vol.

Par contre là ou ca devient interessant, ce sont les taux de remplissage des avions : 75% en moyenne sur les lignes vers Paris, et 50% en moyenne sur le bord à bord (Nice Marseille). Sachant qu'une compagnie aerienne doit avoir au moins 85% de remplissage pour être crédible ca pose l'etendue du probleme.
Et il y a aussi les bilans financiers, par exemple les lignes vers Paris en 2012/2013 ont perdu plus de 40 millions d'euros, ramenés à 5 millions d'euros après les subventions. Meme probleme pour le bord à bord (35 Millions d'euros de pertes, quasiment a l'equilibre apres subvention).

Il est aussi mentionné, qu'aucune société privée ne desire assurer ces liaisons regulières toute l'année et que cela handicape fortement la corse, d'ou les obligations de service public actuel.

En résumé, je me repete, mais le transprot aerien vers la corse est une activité extremement deficitaire. Si la CTC n'envoyait pas quasiment 70 M€ chaque année, on aurait tout simplement pas de liaisons reguliere en dehors de l'été et la consequence de celà, c'est certains prix très haut quand on s'y prend au dernier moment compte tenu de l'absence totale de rentabilité de l'activité.

[ZRR_]

On connaît la ventilation du nombre de voyageurs empruntant les lignes de continuité territoriale (par destination et par tranche horaire) ?

Non, par contre tu as le detail des bilans et cahiers des charges des conventions au lien suivant http://www.corse.fr/file/163461/" onclick="window.open(this.href);return false;

C'est assez interessant parce que ca detaille les obligations du transporteur et des chiffres précis.

A propos des obligations, mis à part les tarifs residents et un nombre de sièges minimum, on sait juste qu'un passager doit pouvoir passer 11 heures à Paris dans une journée, et 7 heures à BAstia ou Ajaccio ce qui fixe plus ou moins les horaires du premier et dernier vol.

Par contre là ou ca devient interessant, ce sont les taux de remplissage des avions : 75% en moyenne sur les lignes vers Paris, et 50% en moyenne sur le bord à bord (Nice Marseille). Sachant qu'une compagnie aerienne doit avoir au moins 85% de remplissage pour être crédible ca pose l'etendue du probleme.
Et il y a aussi les bilans financiers, par exemple les lignes vers Paris en 2012/2013 ont perdu plus de 40 millions d'euros, ramenés à 5 millions d'euros après les subventions. Meme probleme pour le bord à bord (35 Millions d'euros de pertes, quasiment a l'equilibre apres subvention).

Il est aussi mentionné, qu'aucune société privée ne desire assurer ces liaisons regulières toute l'année et que cela handicape fortement la corse, d'ou les obligations de service public actuel.

En résumé, je me repete, mais le transprot aerien vers la corse est une activité extremement deficitaire. Si la CTC n'envoyait pas quasiment 70 M€ chaque année, on aurait tout simplement pas de liaisons reguliere en dehors de l'été et la consequence de celà, c'est certains prix très haut quand on s'y prend au dernier moment compte tenu de l'absence totale de rentabilité de l'activité.

Problème supplémentaire: pour augmenter le taux de remplissage sur Marseille on pourrait utiliser les ATR. Mais le problème est qu'en été, ils ne suffiraient absolument pas. Du coup il faut faire voler les 319. Il faudrait peut-être penser à faire du wet lease en hiver, sur des lignes style UK ou Allemagne- Canaries, sinon c'est insoluble.