Le représentant officiel de l'hypercapital en fronce, j'ai nommé le sieur Al Makroun, Président de la république virtuellement élu, est venu nous expliquer qu'il ne pouvait pas accèder à nos requêtes pourtant tout à fait justifiées et légitimes. Il n'y a pas lieu de s'en émouvoir outre mesure car:
- la république bananière parisienne voit notre autonomie comme un péril mortel. En effet, elle ne survit que grâce à un racket fiscal éhonté, issu en droite ligne du régime de feu les fermiers généraux. Notre autonomie fiscale, ouvrira nécessairement la voie pour les autres régions et les régions parasites de l'ex domaine royal: l'ile de fronce et les hauts de fronce risqueraient la faillitte et bien plus que ça, vu que nos impôts servent à acheter la paix sociale dans les quartiers chauds,
- le grand capital apatride ne peut en aucun cas laisser la fronce reprendre son destin en mains. La république bananière parisienne est un régime corrompu qui, somme toute, maintient les prolétaires dans un état de dépendance fiscal qui évite trop d'instabilité, tout en permettant au grand capital de piller le pays.
Il est donc évident qu'il faut entamer une épreuve de force contr Al Makroun. Pour réussir à le déstabiliser, il faut absolument que les forces vives de la Corse: entrepreneurs, diasporeux inclus, exilés divers et variés, fonctionnaires ou autres, syndicalistes et, bien entendu militants, n'aient pour seul et unique objectif que de préserver et accroître nos ressources, notamment capitalistiques. Par ressources j'entends placements financiers, terrains, entreprises, immobilier...des résidents corses et des diasporeux. Ceci est notre trésor de guerre.
Ensuite, au niveau politique, il faut activer RP&S pour démultiplier nos revendications et, également se rapprocher de la Région Occitanie qui semble être celle qui pourrait être le plus tentée par une autonomie financière. La CTC a déjà lancé des actions au plan international donc je ne m'étendrai pas dessus.
Enfin je pense qu'un truc qui ferait beaucoup de mal à Makroun et sa clique, serait de lier des liens avec la Réunion, les Antilles et la Guyane pour partager de l'expérience et trouver des solutions, notamment dans des domaines comme le logement social ou la gestion des déchets.
De toute façon, il ne faudra rien lâcher et surtout bien se rappeler où est l'ennemi: à Paris.