scip a écrit :Corsica a écrit :scip a écrit :Corsica a écrit :scip a écrit :IL FAUT BANNIR LES MOTS REPRENEURS & ACTIONNAIRES
Maintenant que le club ne vaut plus rien.
UNE SEULE ALTERNATIVE LES SOCIOS !
Non. La seule alternative c'est d'associer les supporters à des actionnaires afin de s'assurer de l'évolution des structures.
On n'est pas en URSS et vu la différence entre les grandes idées et les grandes actions menées, je suis pas convaincu que des Socios suffiraient.
Modèle allemand, 51% socios / 49% privé.
Si les entrepreneurs veulent investir, ils peuvent utiliser aussi le sponsoring...
Tous (ou quasi tous) les dirigeants ont utilisé le sporting sur les 20 dernières années... Des mécènes en Corse il y en a pas.
Sauf que le modèle allemand n'implique pas du tout les supporters ou les socios : il indique simplement qu'un club ne peut être détenu par un seul et même actionnaire par 50% + 1 part, sauf pour les actionnaires présents dans un club depuis 20 ans.
Il suffit qu'un actionnaire principal achète d'autres parts via une société dans laquelle il a des parts minoritaires de blocage pour contourner la loi. Et il suffit qu'un actionnaire détienne + de 36,5% pour une minorité de blocage et forcer les autres petits actionnaires à le suivre, comme dans n'importe quelle boîte.
C'est un modèle qui ne fonctionne que lorsque tu as d'énormes locomotives financières qui suivent. L'industrie allemande (et son football pro) s'est construite sur ce modèle : Bayer à Leverkusen, Audi à Ingolstadt, Wolkswagen à Wolfsburg, Rewe à Cologne, Mercedes-Benz à Stuttgart,...
C'est faux :
"En Allemagne, il y a des alternatives, la loi oblige ainsi que 50%+1 des clubs soient dans les mains des associations locales"
http://sport.francetvinfo.fr/asse-socio ... ipe-218429" onclick="window.open(this.href);return false;
En Allemagne, les clubs de football doivent appartenir à 50%, plus une voix, à leurs supporters. C'est la loi du « 50+1 ». Les supporters actionnaires sont réunis au sein d'associations sportives à but non lucratives, et prennent part aux décisions du club. D'après une étude du cabinet Deloitte, la participation des supporters à la gestion financière des clubs en Bundesliga (championnat d'Allemagne de football) expliquerait les bons résultats économiques des clubs allemands et serait une des raisons de leur stabilité financière.
C'est bien 51% public et 49% privé.
Alors on va avoir un problème. Tu parlais dans ton post initial de 51% socios et 49% privé, pas de 51% public et 49% privé :
http://coupsdetete.fr/decrassage/bundes ... uivre.html
Mais là où l'Allemagne contraste avec d'autres pays européens, c'est sur la fameuse règle des 50+1 qui stipule qu'un club ne peut être détenu à plus de 50 % par un actionnaire. Une mesure qui évite toute dépendance d'une équipe vis-à-vis d'une seule et même personne, ou entreprise, et qui permet du même coup le maintien d'une concurrence loyale au sein du football allemand. De ce fait, la majorité des parts d'un club est possédée par les membres de celui-ci. Impossible donc de voir une soudaine arrivée d'oligarques russes, américains ou qatariens dans un avenir proche en Allemagne.
Karl-Heinz Rummenige, président du conseil d'administration du Bayern Munich, dans un entretien accordé au Figaro du 25 juin 2013, disait tout le bien de cette mesure qui « garantit notre indépendance et nous préserve de certaines dérives financières. Le Bayern ne reverse pas de dividendes à des actionnaires. Nos profits servent à nous refinancer et à investir sur le marché des transferts en ciblant des joueurs d'avenir. Nous utilisons notre argent de manière rationnelle».
Seule exception possible à cette mesure, un actionnaire peut posséder plus de 50 % des parts du club lorsqu'il possède des parts de l'équipe depuis dejà 20 ans. C'est le cas de clubs comme Vfl Wolfsburg ou le Bayer Leverkusen, respectivement détenus par le constructeur automobile Volkswagen et l'entreprise pharmaceutique Bayer.
On parle d'associations locales, pas de PPP. C'est une règle facile à contourner, comme tu pourras le voir dans d'autres exemple ci-dessous :
1) Le RB Leipzig qui a contourné la règle (
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1759/Bundesl ... agne.dhtml)
En Bundesliga, d'autres clubs sont associés à une entreprise: Wolfsburg avec Volkswagen, Ingolstadt avec Audi, Hoffenheim et la société d'informatique SAP ou encore Leverkusen avec Bayer. La différence, c'est l'arrogance et le mépris affichés par le RB Leipzig envers la tradition. Il y a le logo qui ressemble étrangement à Red Bull et
son président qui joue dangereusement avec la règle 50+1 en Allemagne (censée empêcher ici un club d'être entièrement contrôlé par une seule entité). Elle est bel et bien respectée par Dietrich Mateschitz qui possède 49% des actions du club mais les 51% restants appartiennent à titre personnel à des membres du conseil de surveillance de Red Bull.
2) le président de Hanovre qui souhaite faire sauter cette règle pour libéraliser les investissements dans les clubs (
http://sport.gentside.com/hanovre/le-pr ... rt453.html
)
C'est un véritable camouflet qu'a reçu Martin Kind, président du Hanovre 96. 32 des 36 clubs de première et deuxième division de Bundesliga ont rejeté sa proposition de suppression de la loi "50 + 1".
Cette règle fait en sorte que les investisseurs ne puissent pas détenir plus de 49% des parts du club. Les 51% restant doivent obligatoirement appartenir à une association à but non-lucratif. En Allemagne, les clubs comme le Bayern Munich ou le Werder Breme ne sont pas que des clubs de football, mais avant tout des associations sportives. Ces dernière regroupent également d'autres sports tels que le basket, le handball, ou encore les échecs. Les équipes sont donc obligées par la DFL, la Ligue allemande de football, de garder leur statut d'association. Martin Kind estime que cette règle nuit au développement économique des équipes d'outre-Rhin et que ce règlement est une violation du droit commercial. Il souhaite donc supprimer cette loi, afin que les investisseurs puissent injecter plus d'argent dans les caisses, ce qui leur permettra de mieux rivaliser avec les plus grands clubs européens.
Le problème est qu'en France, l'association détient le numéro de licence et la SA détient les droits liés à l'équipe professionnelle pour son inscription en championnat LFP. En Allemagne ça n'a rien à voir : les associations étant omnisports par essence (comme en France avant), la Fédération les oblige à conserver ce statut d'association type loi 1901. Le raisonnement juridique est différent.
3) Une interview intéressante sur la réussite de l'actionnariat populaire du 50+1, sans naïveté sur la mainmise des grosses entreprises liées à ces clubs (
https://www.ecofoot.fr/interview-polo-b ... sliga-687/)