OGMA a écrit :franz2b a écrit :Et si certaines formations laissaient tomber le terme "nationalisme" un bonne fois pour toutes quand ce n'est pas le cas ?
La réelle question est celle-là, tu as mis le doigt
Quel est l'objectif du mouvement national dans son rapport à la France ? A mon sens, il n'y a aucune envie de rupture mais un souhait d'aménagement. Je ne le déplore pas ni m'en réjouis, je le constate. C'est d'ailleurs un point de vu qui se justifie autant que la rupture, ce n'est qu'une question d'angle et d'opinions.
Mais je crois qu'il faut avoir la lucidité pour admettre que si la Corse de 2017 est reliée à Paris, ce n'est pas par relent colonialisme ou par volonté française de garder l'île sous sa coupe mais bien par la volonté partagée par l'immense majorité des Corses d'améliorer une organisation sans la remettre en cause ou en question.
Et comme nous sommes dans cette logique d'aménagement, d'amélioration et non de rupture, on se retrouve à avoir un décalage immense entre le projet réel (renforcer la Corse dans un cadre identique) et le discours ou le terme même de nationalisme (qui impose, par l'usage de la racine "Nation", un bouleversement)
Est-ce que la France est capable d'entendre ça? Ca reste à prouver. Je rappelle que, dès 1992, GGT a proposé un statut type "îles Aland". Ce que l'on a failli avoir en 2003, mais la Zucca et Sarkozy ont fait planter le référendum, ce qui a été une véritable catastrophe pour la Corse.Ceci étant, les mouvements nationalistes portent une part non négligeable dans cet échec, notamment Indipendenza...et vous savez tous pourquoi.
Aujourd'hui on est donc face à deux gros problèmes:
- le jacobinisme, qui fait qu'être français est un handicap,
- le mondialisme, qui est une idéologie délétère, propagée par l'ultra-capital anglo-saxon, au détriment des peuples, notamment européens. Cette idéologie est celle de Macron, de feu le PS, de l'UMP-LR et de l'Union européenne.
Ces deux idéologies sont en conflictuelles et aucune des deux ne peut nous convenir. Reste donc à jouer l'une contre l'autre pour espérer obtenir ce que nous voulons.